Une équipe en place pour l’étude des commotions cérébrales

Par Fleur-Ange Grisé Boucherville – Midget Espoir
Ils sont mordus de hockey, certains sont anciens officiels, d’autres anciens joueurs ou même entraineurs. Ils ont un point en commun, ils veulent faire évoluer le hockey pour le mieux en rendant notre sport national plus sécuritaire pour les jeunes. J’ai eu la chance de m’entretenir avec Christine Lévesque et Zachary Dufresne, deux membres de l’équipe d’étude sur les commotions cérébrales initiées par Hockey Québec.
Cette équipe de Hockey Québec est présente sur différents sites de la Coupe Dodge depuis maintenant quatre ans. Ils regardent chaque match et notent chaque mise en échec qu’ils jugent percutante ou qui aurait potentiellement pu causer une commotion. « Dans le cas où il y a un blessé, nous devons aller voir le coach ou le thérapeute sportif afin d’en savoir davantage sur l’état du joueur », me mentionne le jeune cégépien, Zachary Dufresne.
Un sentiment de devoir
Christine Lévesque, ancienne joueuse et maintenant officielle, ressentait le devoir de participer à l’étude. « En étant enseignante en éducation physique au secondaire, je trouve la sécurité et la santé des jeunes très importante. Si je peux les aider à évoluer dans un milieu plus sécuritaire et propice à leur développement, ce sera une victoire pour moi! »
Objectifs visés par Hockey Québec
En organisant une telle étude, Hockey Québec veut répondre à son mandat d’offrir un environnement sain et sécuritaire pour les jeunes hockeyeurs et celui-ci comporte l'analyse de la possibilité de faire évoluer les règlements qui encadrent les contacts au hockey. L’étude débute au niveau bantam, une catégorie très intéressante pour Hockey Québec, puisque c’est à ce niveau que les mises en échec sont introduites.
Pour le futur « Nous trouvons que c’est une belle initiative de Hockey Québec. De plus, c’est très bien que l’ont soient présents dans une compétition d’envergure comme la Coupe Dodge. Les matchs sont très intenses et physiques, cela comporte un risque de blessure et par le fait même un risque de commotions», ajoutent les deux passionnés de hockey.